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100- Lutte contre les mesures politiques anti-covid en Vivarais

Actions locales

Les participant(e)s aux rassemblements sur la place des Cordeliers, celles et ceux qui sont inscrit(e)s sur les listes (AAV, Scolarité apaisée, etc.) ont participé ou participent à des actions de tous ordres : soutien aux gens suspendus, spectacles sur la place publique, opérations d'information, etc.

Cette page présente quelques-unes de ces actions.

(Comptes rendus : L. R. sauf exceptions signalées)


« Une mémoire d'Annonay (de juillet à décembre 2021) » par Sandra


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Une mémoire d’Annonay (Juillet à décembre 2021)

Tout a commencé d’un appel, venu d’on ne sait où, à Annonay, ce 13 juillet, et qui répondait, comme un écho profondément humain, à ce discours inhumain du 12 juillet, balancé comme ça, à une population de plus en plus maltraitée, par les chocs successifs de décisions déconnectées de la réalité, cultivant le mensonge éhonté, comme nouvelle religion.

Le covidisme était né et, par la bouche d’un citoyen annonéen, le mot fût posé dès ce 13 juillet, afin d’éclairer plus que jamais le plus grand nombre possible de citoyens au sujet de cette supercherie diabolique en pleine accélération.

Nous observions déjà bien depuis des mois, des années, la dérive totalitaire, les excès de sécuritarisme, le manque d’humanité. L’empathie, un des piliers de cette humanité, disparaissait et cette communauté humaine se transformait peu à peu mais si vite à la fois en un groupe humain divisé, apathique, scotché devant des écrans qui préparaient sans relâche le terrain en semant jusqu’au bout le trouble par une guerre des esprits en nommant toute tentative de réfléchir fake news.

En s’attaquant à ce qui restait de désir de douter, de désir de réfléchir, en jetant sur tout propos contraire à la propagande balancée quotidiennement par des médias tous achetés, des mois de rabâchage de ce mot « fake news », cela a permis de semer la plus grande pagaille qui soit dans les esprits de nos concitoyens ne sachant plus à quel saint se vouer.

La réalité déjà pleine de brouillard et d’illusions depuis des temps anciens devenait tout bonnement un amas d’informations inextricables pour qui voudrait même s’y coller pendant des heures afin de décortiquer le vrai du faux. C’était à y perdre jusqu’à son bon sens et c’est ce qui arriva.

Pourtant certains ont aussi gardé le cap et continuer à faire ce travail de fourmi pour garder une vision claire sur la situation. Durant tous ces mois précédant cette grande vague destructrice de nos esprits et de nos corps de plus en plus accaparés par la simple survie, certains eurent le courage de ne rien lâcher et de s’atteler chaque jour à chercher et trouver l’information, à cultiver son esprit critique, à chercher les sources et les confronter aux mensonges de plus en plus éhontés balancés dans la presse et la télé vendues par les politiques et scientifiques eux-mêmes, tous bardés de conflits d’intérêt longs comme le bras.

Durant des mois, il a fallu garder le cap tout comme aujourd’hui plus que jamais nous avons besoin de persévérer, de garder allumée la flamme de l’espoir et de la foi, comme ce mercredi 8 décembre au soir où nous marchions ensemble et en cœur, dans cette ville d’Annonay, pour garder la joie et la conscience aiguisées, chaudes comme une braise qui ne s’éteindra pas, parce qu’elle est et qu’elle a toujours été en nous ce foyer qui nourrit la vie.

Et nous rejetons avec force, comme il se doit, ce qu’il y a de faux, ce que l’on ne sent pas avec notre intuition souveraine, ce qui ne passe pas avec notre cœur resplendissant, qui pour certains, ici, manifestent avec force et dignité ce que l’humain a de plus beau à offrir et sans compter, depuis des années déjà.

Et c’est en ne comptant pas nos heures, en ne comptant pas les rejets, les exclusions, les incompréhensions, les abus de faiblesse qui nous ont rendu plus forts encore, les insultes qui n’ont fait qu’insulter ceux-là mêmes qui les proféraient, qui dans un magasin refusant une vente pour un masque sous le nez, qui au coin d’une rue jetant l’opprobre sur la soignante qui a tout perdu pour vouloir protéger sa santé physique et mentale, dans un monde revendiquant aujourd’hui avec perversité le droit de bafouer, le droit de dominer, le droit d’être illégal et de discriminer sans compter et sans limite. Le droit d’être criminel pour le bien d’autrui soit-disant.

Mais nous avons été là pendant des mois pour poser ces limites.

Nous sommes là aujourd’hui pour rappeler sans fatigue et sans crainte toutes ces limites qui ont été bafouées et qui le sont encore aujourd’hui en interdisant par exemple cette pauvre patinoire du marché de Noël, payée par les impôts de tous, à des familles étiquetées comme non convenables pour y faire glisser leurs patins.

Mais comme le dit mon père avec le bon sens du paysan que cette société de technocrates déconnectés a fait se sentir toute sa vie comme un moins intelligent, un moins cultivé, un moins comprenant, ce père-là qui, lui, est resté en lien avec les vraies lois de la vie, ses temps et ses saisons qui obligent à l’humilité, mon père vous dirait aujourd’hui que le train de votre connerie, ou ici les patins de cette patinoire, glissent sur les rails de notre indifférence.

Nous sommes indifférents à la consommation déconnectée du bien commun.

Nous ne cautionnons pas des lois, des protocoles, des règles, des décisions dites scientifiques qui n’ont de scientifiques que les conflits d’intérêt qui leur permettent d’être là où elles sont, c’est-à-dire à la tête des pays soumis à des laboratoires voyous, qui sont en train de produire du fric sur vos corps, comme mon père trayait ses vaches quand j’étais petite et que j’entendais la salle de traite se mettre en route chaque jour.

La salle de traite de cette humanité déboussolée et irresponsable ne s’arrête plus. Les labos rentrent 1 000 euros à la seconde tandis qu’ils payent en souriant les amendes colossales qu’ils doivent pour charlatanisme et abus en tous genres.

Le bruit de cette grand salle de traite mondiale n’en finit plus et c’est un grand silence qui domine le monde sur les saccages produits par cet esclavagisme cool, qui se donne sans arrêt des airs de normalité, voire on se dit, comme ces pauvres jeunes sous informés, envoyés à la piquouze et à un avenir humainement obscur, que « c’est stylé » de se faire piquer pour pouvoir aller au ciné, ou simplement se faire un selfie avec son pansement sur le bras.

Ici, à Annonay, dès le 13 juillet, une centaine de citoyens touchés dans leur âme et leur conscience d’humain, sont venus place des Cordeliers. Ils ont fait cercle et j’en étais et je me souviens de notre énergie, de notre beauté, de notre peur légitime devant ce basculement de société que d’aucuns acceptaient déjà comme normal.

Qu’y avait-il de normal dans le fait de mettre à la porte des soignants aguerris, courageux, déjà fatigués par une organisation toujours plus en quête de rentabilité sur le dos de nos pauvres corps vulnérables en hôpital ?

Qu’y avait-il de normal pour une population entière, suiveuse, ne cherchant plus à comprendre à s’informer, à questionner tout simplement, de trouver légitime d’injecter, sous pression donc, tous ces soignants ?

Qu’y avait-il de normal d’injecter tous ces adolescents, dès ce funeste été 2021, non protégés par leurs parents, plus pressés d’organiser leurs vacances d’été ?

Qu’y avait-il de normal de soumettre ainsi en masse la population à l’inoculation d’un produit qu’aujourd’hui, grâce à des recherches faites par des laboratoires indépendants, nous pouvons réellement nommer une soupe d’on ne sait quoi, mais qui n’a rien à faire de bon dans un corps humain.

Le 14 juillet, vous étiez encore plus nombreux ici, sous la pluie même, vous êtes revenus des jours durant, pour dire NON. Pour poser vos limites. Pour poser vos questions. Comme ailleurs en France et dans le monde entier, on a eu besoin de vous étiqueter, vous qui doutez, vous qui réfléchissez, vous qui questionnez et à raison. On a eu besoin de vous qualifier par la France entière d’anti vax. On a cherché quel anti vous étiez alors que vous êtes des POUR la vie.

Vous êtes nés de vous-mêmes, ici, Place des Cordeliers, par l’Unité que vous avez trouvée ici, en revenant chaque jour, ou chaque semaine, place des cœurs déliés, comme j’aime à l’appeler. Et c’est cela qui vous fait, et qui se vit, et qui ne s’étiquette pas.

À ceux qui ont envie de savoir qui nous sommes, nous c’est vous, nous sommes des humains comme vous et vous pouvez venir nous écouter, nous questionner, marcher avec nous, rire avec nous, nous disputer aussi, exprimer vos désaccords. Avec respect.

Ce respect que vous avez laissé filer entre vos doigts au fil des mois, des années et qui vous amènent aujourd’hui à refuser de vous interroger, de vous remettre en question. Mais la vie est bien faite. Faite de saisons et nous semons la vie partout où vous vous évertuez au suicide collectif physique autant que moral.

Cette société a échoué pour en venir aujourd’hui à donner ses enfants, vulnérables à la main écrasante de big pharma et compagnie. Cette société a échoué et nous en faisons le deuil en nous retrouvant toujours et encore, et en tissant, par ce Nous, un cœur qui palpite ensemble.

Pas pour protéger seulement ma vie, mais pour me donner à cœur joie à l’attention à l’autre, à l’intention de la beauté, pour sauvegarder la vie, pendant que vous vous acharnez à rester dans la croyance d’un prétendu progrès qui vous noie, en ce moment même.

Alors glissez ! Glissez sur cette patinoire sombre et lugubre, tandis que nous nous émerveillons encore ensemble pour la liberté, pour la vie, saine et pleine de sens, pour ce lien à notre lumière intérieure en plein hiver.

Et quel hiver que cet hiver qui voudrait définitivement noyer ce qui nous reste d’humanité en mettant les gens dehors sans revenu, en masquant les enfants huit heures par jour, en sacrifiant la santé des gens avec des doses à n’en plus finir, en poussant à la faillite des entrepreneurs éculés par les dettes, en détruisant le sens même de l’instruction de quoi que ce soit puisque le message envoyé est clair : Big Pharma et compagnie a tout pouvoir sur vos vies et sur les lois de vos pays.

Même des parlementaires européens élus, ne peuvent plus entrer au Parlement et exercer leur mandat normalement sans leur qrcode, sans leur dose, sans leur pass.

Est-ce que cela est normal ? Non rien n’est normal et il n’aurait pas été plus normal qu’ici personne ne vienne dire NON à tout cela.

À la piscine ici à Annonay cet été, un groupe de citoyens est allé rappeler combien toutes les limites imposées par les lois censées protéger les peuples, ont été bafouées, empêchant l’accès à cette piscine qui a coûté, comme les caméras installées dans cette ville à hauteur de 600 000 euros, une petite fortune, pour mieux appliquer les nouveaux interdits de cette société de surveillance.

Puis la loi Pass sanitaire est passée le 5 août, marquant la continuité d’une discrimination rendue légale, sous prétexte de bien commun, décidé par un conseil scientifique corrompu, aux ordres d’hommes d’affaire pris d’hubris, ce désir de dominer le monde qui n’aura de fin que celle que les peuples mettront.

Pour résister à cette tyrannie, ici même, les citoyens peuvent être fiers d’avoir tissé les liens, de s’être soutenus moralement, juridiquement.

Le groupe Réinfocovid Ardèche était né en juin déjà pour continuer, comme partout dans le pays, à donner à la population qui cherche encore à comprendre des documents étayés pour expliquer les chiffres, les faits, les soins, les résultats, mais aussi des CSI ou conseils scientifiques indépendants qui continuent à ce jour et nous permettent d’avancer sur des sujets passés sous silence par la propagande officielle collaborationniste, qu’il faudra bien juger un jour pour sa contribution au carnage en cours.

Oui je n’ai pas de mots assez forts pour qualifier les chiffres à rallonge au fil des mois, des sportifs qui s’écroulent sur les terrains de foot et ailleurs, les anciens qui laissent leur peau dans la solitude et l’isolement croyant avoir bien fait en répondant à l’injonction de leurs proches de se protéger.

Se protéger de quoi dites-moi ?

Qu’aurez-vous à dire demain pour expliquer ces nombres ahurissants dans le monde entier, jamais vus, de pathologies qui font suite aux injections et s’appellent myocardites, thromboses, AVC en pagaille, infarctus, Syndrome de Guillain Barré, fausses couches, dérèglements hormonaux, engendrant des IVG chez des femmes plus ou moins jeunes ne comprenant plus pourquoi leur pilule contraceptive n’a pas fonctionné comme d’habitude, des cécités aussi et tant d’autres pathologies, en plus des décès bien sûr, dont le nombre officiel ne représentant que 5 à 10 % de la réalité, dépasse déjà les 30 000 pour l’Europe selon les chiffres rendus par Eudravigilance ?

Les soignants le savent.

Beaucoup de soignants, la majorité, subissant les ordres, le taisent, font le choix de le taire, et je les laisse voir avec leur conscience s’il n’y avait pas d’autre moyen de faire quand, parmi eux, s’élevait une étincelle, une flamme qui dit non , je ne collabore pas avec ça.

Et ils et elles, surtout elles, sont nombreuses ici à avoir eu ce courage de dire : « Stop. Cela ne passera plus par moi. Ni le produit, la soupe injectée, ni la collaboration à ce système mortifère. »

Je vous invite tous à poser une main sur votre cœur et en votre for intérieur, à dire merci. Merci, gratitude à ces femmes et à ces hommes, médecins, infirmiers, soignantes, pharmaciens, qui ont décidé de ne pas collaborer.

En silence et avec plein d’amour pour eux, parce que sans leur résistance dans le réel de leur vie, avec les conséquences pour eux qui ont perdu leur travail, avec rien derrière, si ce n’est le mépris, même des élus locaux, sans ces hommes et ces femmes au courage immense, jusqu’où serions-nous encore allés dans l’indignité humaine.

Donc merci. (main sur le cœur - silence)

Le 11 août, les citoyens des cœurs déliés ont accompagné ces soignantes suspendues avec une présence devant l’hôpital. Et s’en est suivi pendant plusieurs semaines des groupes de gens de cœur pour accompagner chaque suspendu, infirmière, aide à domicile, éducatrice ou autre. Des temps forts et humains dans le sens de ce qui se vit sur cette place. Le 14 septembre un deuxième rassemblement a eu lieu devant l’hôpital d’Annonay. Et le 15, un petit déjeuner devant l’hôtpital, avant de se rendre à l’ADAPEI de Roiffieux dans le même élan de soutien de cœur.

Je n’envie pas les élus de tous bords, ici ou ailleurs, qui ont fait preuve d’un mépris quasi total pour ce qui se passait sur leur territoire pendant toutes ces semaines. Une 6indifférence méprisable, relevée même par un journaliste ici, dans l’article relatant le conseil municipal de rentrée le 20 septembre, où il fallut compter avec la présence digne de ces soignants, maltraités jusqu’au bout, suspendus, espèce de pléonasme dégueulasse pour ne pas dire virés, sans indemnités, et sous sommation puisqu’il a fallu aussi leur gâcher l’été en leur mettant cette épée de Damoclès dès le 12 juillet, jusqu’au 15 septembre, date de leur éviction de leur poste.

À moins, dites-moi, que l’on ne fasse le ménage avec des esprits trop critiques face à cette lame de fond venue couper à ras tout ce qui reste de cet ancien monde, dont on arrache même avec férocité ce qui nous permettra quoiqu’il arrive de vieux ou de nouveau, de tenir debout, vivant demain. La vie ne se décide au fond d’un bureau glacial en agençant des graphiques, soyez-en sûrs, et si vous l’avez oublié dans vos folies, la vie vous le rappellera le moment voulu.

Cinq questions avaient été posées au maire en amont de ce conseil municipal de rentrée à Annonay le 20 septembre. Les citoyens avaient demandé à les poser à la fin du conseil, mais le maire a refusé, autorisant toutefois, grand seigneur, à ce que cette plèbe, rebelle avec ses panneaux, ses masques blancs, rappelant la froideur de ce monde inhumain, où tu es traité en anonyme, un chiffre parmi les autres, un code dans ton téléphone, devenu permis d’entrer, ou de rester à la porte, de cette société d’humains robotisés dans leurs comportements, soumis et obéissants même aux pires injonctions, cette plèbe sauvage, blessée dans son cœur encore palpitant, lui, eut donc le droit d’entrer dans le conseil, mais le droit de se taire.

Les questions seront traitées plus tard et elles le furent ce 30 novembre, face à une quinzaine d’élus, de la majorité seulement, qui daignèrent entendre notre intelligence collective, nos questions légitimes, nos indignations fortes, tandis que les uns trop occupés avec leur téléphone ou l’autre à ne rien dire, la cohorte de dits élus, ne s’offusqua guère beaucoup plus fin novembre qu’en plein été, de la situation, et du pays dans son ensemble, et d’une population locale qu’ils sont censés représenter, maltraitée par des lois discriminatoires et j’en passe. Alors oui sans surprise, le politique entonne le même chant bien appris d’un « on n’a pas le choix » qui ne sauve rien ni personne, et encore moins la dignité de chacun, la leur comprise.

Le 25 septembre, suite à ce conseil de rentrée, je vous avais lu un écrit que j’avais nommé « Courage », relatant quelque peu ce naufrage et vous invitant à garder le cap en rendant grâce aussi pour ce que vous aviez déjà semé de magnifique, par votre présence quotidienne, chaque soir sur cette place et chaque samedi matin, votre soutien aux uns et aux autres, et les liens déjà tissés.

Ils n’ont pas cessé de se tisser au fil des mois. Des marches furent initiées presque chaque semaine où nous nous sommes retrouvés, apprenant à mieux nous connaître, à construire notre résistance ensemble. Les masques blancs d’Annonay sont nés de ces 7rencontres et le 25 septembre ils faisaient déjà leur marche devant des terrasses de café continuant de jouer l’indifférence ou commençant à trépigner d’impatience et d’agacement de ne pouvoir ai-je entendu « boire leur café tranquille de tout l’été ».

Sur la même période les soignants suspendus s’organisaient, s’unissaient. Le vendredi 1er octobre, ce groupe de soignants est allé rencontrer la députée Michèle Victory, avec d’autres "suspendues" de l'hôpital de Tournon. Les 7, 8 et 10 Octobre, les suspendues ont créé et tourné un clip intitulé " On est les suspendus" à l'initiative d’une infirmière suspendue de la Drôme. Le samedi 9 octobre, les soignants suspendus d’Annonay sont allés aider les suspendus de Vienne avec une action sur le marché et des discussions avec la population.

Le samedi 16 octobre, nouvelle action à Vienne. Cette fois, les suspendues avaient un stand près de la Poste et ont poursuivi les échanges avec la population tout en faisant une déambulation avec les masques blancs sur le marché. Cette déambulation a pris de l’ampleur le samedi 23 octobre en participant avec le groupe des "samedis blancs" à Privas. Et le samedi 13 Novembre, cette déambulation de suspendus et de citoyens masqués s’est répétée sur le marché de Vienne.

Pendant ce temps, les uns et les autres vous avez pris soin. Des échanges de soins, des cercles de parole ou de pardon, dès fin septembre, ont été offerts aux suspendus pour déposer avant d’entrer dans l’automne, cette charge émotionnelle de cet été de lutte.

Des cueillettes d’artemisia annua, dont la Vallée du Rhône est riche, ont eu lieu plusieurs fois avec des initiatives de plus en plus spontanées pour se retrouver non seulement autour d’actions de luttes, d’oppositions, mais aussi d’actions nourricières, chaleureuses, pour nous permettre de tenir dans la durée, sous cette oppression grandissante.

Le groupe Telegram Resiliere en Nord Ardèche, avec l’association la RENA créée en 2020 en plein confinement, dans cette perspective de construire une vraie résilience ensemble au niveau local et d’interpeller les élus locaux sur leurs manquements à cet égard, a permis dans le flot d’informations parfois anxiogènes qui circulent sur les réseaux, de se concentrer sur des actions et réflexions positives et constructives, passant du jardinage, aux semences avec la Maisena, maison des semences en Nord Ardèche, en pleine naissance, grâce à vos désirs de vivre et de partager la joie d’être des semeurs de vrais enthousiasmes partagés pas seulement sur les réseaux sociaux.

Ici, à Annonay, ce n’est pas le nombre qui compte, même s’il fait toujours plaisir de voir combien les uns et les autres au fil des mois ont pris le temps et le plaisir d’aller vers l’autre, l’autre le retraité, le gilet jaune, le largué, le suspendu, l’oublié, la prof, le cadre, l’anonyme, l’enfant, le jeune homme en perte de sens, la jeune fille qui se demande où va ce monde mais qui sait par la joie partagée avec ce collectif, qu’elle n’est pas tout à fait perdue dans ce marasme et qu’avec nous, elle vit des moments inoubliables.

Et chacun de vous le sait et le porte désormais dans son cœur. On ne nous l’enlèvera pas. Nous serons de plus en plus forts en nos cœurs affermis par ces liens nourris dans la lutte et l’amour.

Et il faut croire que les ondes que nous envoyons d’amour que nous faisons danser ici et prendre racine, ont volé jusqu’aux oreilles de quelques uns dans la contrée, car Radio d’ici a porté nos voix à deux reprises, avec deux émissions consacrées aux soignants les 4 octobre et le 15 novembre. Deux émissions qui devraient être suivies bientôt selon le souhait même de la chargée de cette émission, d’une troisième où des médecins suspendus prendront la parole.

Témoigner, encore et encore, et sans relâche. Ecrire l’histoire de ce qui se passe. Raconter. J’invite les conteurs et conteuses à s’associer à cet élan de voix de nos vulnérabilités, de nos questions légitimes, de nos observations. Ceci a été une des bases du souhait de rassembler les actions et les mots des gens d’ici sur un site nommé actanvi.fr dès fin septembre, pour « action annonay vivarais ».

Tout comme, sans relâche, une soignante libérale suspendue a pris la plume entre mi octobre et mi décembre pour écrire à chacun et chacune des députés, des sénateurs ou du Préfet pour questionner, informer des données réelles, demander des comptes, inviter à la vigilance ou soubresaut, à la veille de voter, encore et encore, pour les prolongations des pass de la honte et tout son arsenal.

Merci à elle d’avoir fait cette œuvre de patience qui consiste à mettre bout à bout les éléments clés, essentiels, à croiser les informations et à re-checker ce qui, balancé pour du vrai par la propagande, ne fut au fil des semaines que la boucle infernale répétée de mensonges plus pitoyables les uns que les autres, mais faisant leur œuvre d’hypnotisation collective et donc de folie collective, qui nous amène, malgré tout, aujourd’hui, à confier la vie des plus petits dès 5 ans à ces laboratoires corrompus et dangereux.

C’est une maltraitance désormais institutionnalisée, où chacun adhère sans broncher et se rend responsable face à l’Histoire de la mise en danger de la vie d’autrui, puisque vous n’êtes pas sans savoir que, dès le début, médecins (téléguidés désormais par les protocoles édictés et cher payés pour injecter à tout va), laboratoires (avec leurs casseroles) et politiques (bardés de conflits d’intérêts) sont tous déclarés depuis le début de ce cauchemar, comme non responsables des suites de ces injections.

Alors, s’ils ne le sont pas, et vous n’étiez pas sans le savoir, c’est bien un appel pour chacun de nous à la plus grande responsabilité qui soit, à reprendre notre vie en main, à sortir des illusions qui rendent esclaves, pour redevenir maîtres de nos vies.

S’ils ne le sont pas, responsables, c’est bien que nous le sommes plus que jamais. Et si, avec ça, nous ne réagissons pas, alors à chacun de voir demain avec sa conscience ce qu’il aura fait pour empêcher cette ignominie.

Toutes les lettres envoyées aux politiques ici et jusqu’au Préfet le 23 novembre ont été suivies de réponses personnalisées à celles et ceux qui ont daigné répondre. La « lettre ouverte au préfet » a aussi été envoyée le 2 décembre, par mail, aux médias d’Ardèche :France bleue, Dauphiné libéré, Hebdo de l’Ardèche, Écho Drôme Ardèche.

Pour que tous les citoyens n’aient pas à dire qu’ils ne savaient pas, qu’ils ignoraient pour les dégâts sur la santé des enfants, causés par les masques huit heures par jour et leur inutilité, ou qu’ils ignoraient qu’il existe des traitements ambulatoires précoces pour soigner le covid, ou que le secret médical était en train d’être bafoué au sein même de l’éducation nationale, ou que la discrimination pourtant illégale était légalisée par cette loi pass sanitaire ou tant d’autres choses encore, la Gazette d’Annonay a été créée dès fin août et distribuée scrupuleusement de la main à la main aux parents à la sortie de toutes les écoles du Nord Ardèche, puis à tous les médecins, infirmiers et pharmaciens courant octobre au sujet des traitements ambulatoires précoces (TAP). La presse fut invitée le 6 novembre pour relayer le message que les citoyens savent que des TAP existent et des citoyens ne sont pas soignés alors qu’ils pourraient l’être.

Le 13 novembre, l’organisation locale d’un salon en plein air avec pass à l’entrée fut l’occasion de distribuer ces Gazettes et d’échanger avec une population engrillagée ne remettant que si peu en question ce nouveau mode de vie, où le mot « discrimination » semblait même encore quasiment inconnu pour certains.

Nous continuions sans relâche à nous retrouver sur cette place, au fil des semaines, à soutenir par une cagnotte, créée dès septembre, les suspendus laissés sans aucun revenu, ni aucune aide. Aider les personnes obligées de se mettre à payer des tests pour continuer de pouvoir travailler, soutenir des personnes se faisant injecter contre leur gré, des personnes subissant des pressions dans leur travail, perdant leur poste, perdant les liens avec leurs proches non désireux de discuter de ces sujets mais aspirant juste à une tranquillité même au prix de leur vie. Sans relâche nous nous sommes soutenus pour ne pas perdre courage, joie et espoir, et nous continuons parce que cela est juste, parce que cela est bon d’être entre humains dont le cœur ressent et dit l’injustice, la vie, la blessure ressentie, la vulnérabilité aussi et s’unit aux autres pour ne pas rester seul dans son coin à céder à la pression sociale, familiale, abjectes et indignes.

Nous avons resserré les liens, croisé nos réseaux humains, et nous continuons, et nous traversons des moments d’abattement, de découragement, mais parce que nous savons que nous pouvons retrouver cet ami, cette femme courageuse, cet inconnu qui nous retrouve aussi, cette grand-mère tremblante qui ose venir nous retrouver pour nous avouer que l’injection a abîmé son état de santé, cet homme qui veut protéger son enfant, cet enfant qui attend que papa est distribué ses flyers, ce poète qui n’en finit plus de s’accrocher à sa plume comme au mât d’une frêle embarcation prise dans la tempête, parce que tout cela nous continuons.

Alors le 22 novembre, nous étions une cinquantaine à accueillir comme il se doit les élus. Deux mois après ce conseil municipal de rentrée où le politique fait comme si de rien était jusqu’au mépris de ce qui se passe, nous étions là, debout, le dos tourné et silencieux. Ce fut ce que nous avons appelé une haie de déshonneur. Une manière d’occuper l’espace de ce politique en lui indiquant clairement tout ce qu’il inspire.

Quelques articles sont parus sur le sujet des suspendus, l’un titrant « Une carrière et une vie en suspens ». Et combien de vies en suspens ? Combien de professionnels se demandant en serrant les dents et nourrissant l’omerta en cours dans de très nombreux secteurs d’activité, vont continuer de rester aussi en suspens ? Jusqu’à quand ? Jusqu’où ?

A l’heure où je termine la rédaction de cet historique non exhaustif de tout ce que nous avons entrepris localement, en ce jour de solstice d’hiver 2021, mardi 21 décembre où j’écris pour garder mémoire, à une époque où l’oubli cultivé permet que tout ce carnage puisse se produire, encore et encore, demain, mercredi 22 décembre, c’est aux enfants dès l’âge de cinq ans qu’ils vont inoculer en masse cette soupe infâme, ce produit dangereux qui n’en finit pas de montrer les méfaits. Combien de vies d’enfants va-t-il falloir sacrifier pour que tout cela cesse et que la raison revienne dans nos maisons ?

Cette obligation vaccinale déguisée bafouent dix textes et non des moindres. Pourtant en cette fin d’année, les politicards véreux de ce pays osent émettre, encore et encore, l’épée de Damoclès d’un pass vaccinal, pression intolérable ajoutées aux maltraitances répétées de protocoles inhumains déjà pratiqués depuis deux ans, qui ont fait craquer et se suicider nombre de gens et de jeunes.

Les amis injectés sous pression ou ceux par lâcheté avant même qu’ils ne soient obligés, se retrouvent plus tôt qu’ils ne l’auraient pensé, obligés, contraints à une troisième, quatrième dose.

On ne compte plus les doses, ni les jours entre les doses, de moins en moins nombreux, pour accélérer... les ventes... les ventes...

Une amie d’un ami, pharmacienne de son état, collabo même pas honteuse, avoue s’être faite un pognon de dingue depuis ces longs mois de tests, de masques, d’injections. A la question que va-t-elle faire de tout ce fric, la réponse est : « investir dans l’immobilier ». Tandis que le nombre de morts à enterrer suite aux injections, tous âges confondus, et mondialement, ne cesse de croître, tandis que le nombre de handicapés, gravement malades de pathologies parfois irréversibles (comme les myocardites de tous ces jeunes abîmés pour toujours dans la chair de leur cœur), tandis que toutes ces fosses se creusent, cette pharmacienne sort sa maison de terre.

Il en va de la conscience de chacun. Je sais où la mienne se porte. Que notre joie demeure.

Pouvoir se regarder dans le miroir de l’Histoire y contribue.

Et si tu ne sais plus où tu vas, souviens-toi d’où tu viens. Tu te souviendras alors peut-être, au regard de l’Histoire que tu n’auras pas encore tout à fait oubliée, qu’il est des moments graves où vendre son âme au diable n’est plus permis.

À nos enfants. Qu’ils vivent et qu’ils rient !

Sandra Sa*Ra Rabec
Mardi 21 décembre 2021
Solstice d’hiver

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« Une mémoire d'Annonay (de juillet à décembre 2021) », récit écrit et lu par Sandra

Le lien direct vers l’audio de ce texte est ici :
https://soundcloud.com/sandrarabec/une-memoire-dannonay-de-juillet-a-decembre-2021-sara

Le fichier au format .pdf d'« Une mémoire d'Annonay (de juillet à décembre 2021) » est téléchargeable ICI : r2- Lien.


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