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70- Lutte contre les mesures politiques anti-covid en Vivarais

Mardi 30 novembre 2021 : j'ai rendez-vous avec vous...

Quatre membres du collectif des Cordeliers (Laurence, Stéphanie, Tristan, Eldrich) avaient rendez-vous en mairie ce 30 novembre avec les élus de la majorité d'Annonay. Voici le compte rendu de cette entrevue.

Face aux mesures gouvernementales, M. le maire, M. Plenet nous fait savoir que :
- la commune dit ne pas faire plus que ce que la loi impose et ce que M. le préfet impose : pas de promotion de la vaccination.
- pour les Gourmandises de l'Ardèche, c'est la posture de l'association qui a maintenu la déclaration des dégustations qui a imposé réglementairement le pass.
- qu'il assiste tous les jeudis à une réunion préfectorale avec l'ensemble des responsables des institutions démocratiques et administratives du département.

Rappel de nos questions de septembre dernier et ce qu'il en est ressorti

1 - Pass sanitaire : ils appliquent la réglementation : aucun avis sur la pertinence de cet outil ; nous avons dénoncé l'inutilité sanitaire de cet outil et surtout la discrimination qu'il engendre qui est scandaleuse et ignoble.

2 - Vaccination dangereuse : ils appliquent la réglementation. Les échanges lors de la discussion ont été dans l'ensemble courtois. Nous avons toutefois réussi à secouer les représentations d'environ 1/3 des élus présents. Une estimation au prorata des hochements de tête et des expressions faciales (pour ce qui en reste du fait des masques) et la présentation de nos arguments ont fait mouche. Surtout lorsque nous avons présenté les données et analyses de Pierre Chaillot et les données officielles de l'INSEE : année 202O avec une mortalité qui classe cette année comme la 6e année la moins meurtrière de ces 40 dernières années ; des mesures gouvernementales qui n'ont rien apporté jusqu'à présent autre qu'une surmortalité lors de la première vague ; l'interdiction des traitements ambulatoires précoces ; nous avons porté à leur connaissance les données du VAERS, d'EUDRAVIGILANCE, de l'ANSM. La question de la vaccination des plus jeunes que nous avons qualifiée de crime en rappelant qu'ils étaient très peu impactés par la COVID et que la vaccination n'apporterait pour eux aucune aide à la non circulation du virus. Certains élus ont tenté d'apporter un propos pro-vaccination mais nous avons su apporter une parole autre et cela à permis d'amoindrir la pertinence de leur point de vue au sein du collectif des élus. Nous avons souligné les retours d'expériences qui nous sont parvenus au collectif des Cordeliers, qui tendent à démontrer que les médecins, pharmaciens, ne sont pas enclins à faire remonter des signalements d'événements indésirables qui est pourtant une obligation légale. Certes, il n'y a pas de preuves pour la plupart, mais la pharmacovigilance s'intéresse à toutes les suspicions or les médecins semblent être en accord pour dire « ça n'a rien à voir ».

3 - Mises à pied : M. le maire, M. Plenet a présenté le nombre de personnes impactées à l'hôpital : 15 au mois d'octobre. Il a proposé de réactualiser cette information suite aux compléments d'informations de Stéphanie qui a su magnifiquement parler de son vécu et de l'ignominie subie : héroïne hier, obligation d'aller travailler malgré des tests positifs COVID voir même en étant symptomatiques. Elle a rappelé que cette mise à pied était sans salaire et sans possibilité de pouvoir travailler ailleurs en l'état de la situation. Rappeler que c'est contraire aux lois qui régissent le code du travail des fonctionnaires. Nous avons insisté pour demander si la commune comptait apporter une aide auprès de ces personnes qui ont été rejetées au banc de la société alors qu'elles étaient jusqu'à présent des personnes exemplaires dans leur travail pendant de nombreuses années, à nous servir et nous apporter leur amour pour nous soigner et veiller à notre santé. L'élue responsable du pôle santé doit refaire le point avec la Direction de l'hôpital afin de voir quel sera le sort réservé aux suspendus.

4 -Masque à l'école : nous avons rappelé que les chiffres officiels montrent que très peu d'enfants ont été impactés par la COVID et que ces enfants présentés des problèmes de santé. Les enfants ont l'obligation de porter le masque à l'école prétendûment pour éviter de propager le SARS-COV2 alors qu'ils sont considérés comme faiblement propagateurs. D'ailleurs, jusqu'à présent, les enseignants n'ont pas été plus impactés que les autres professions. Aujourd'hui, ce sont plus de 80% des enseignants qui sont vaccinés. Notre question est donc : pourquoi continuer à maltraiter nos enfants qui ont absolument besoin d'être dans leur totale expression faciale pour pouvoir vivre entièrement leurs apprentissages car ce sont des êtres en formation et c'est absolument nécessaire qu'ils puissent vivre en paix et libre de leurs expressions et interactions. Au jugé des réactions des uns et des autres, ce sujet semble avoir impacté la sensibilité de plus de la moitié des présents. Nous avons rappelé que la mairie est un partenaire fort, financier, infrastructures, etc. et que nous apprécierions que les élus exigent de leur partenaire de l'Éducation nationale (inspection locale) que cesse la maltraitance au plus vite et que les enseignants n'appliquent pas de coercition auprès des enfants (ex. : mauvais points, punitions etc.). Certes le port du masque est dans la loi mais que l'on sache raison gardée. Nous avons rappelé que les protocoles sanitaires ne faisaient pas l'objet d'une loi et qu'il y avait des marges pour leurs mises en œuvre par les directeurs. Nous avons fait part de l'existence sur notre territoire du collectif « scolarité apaisée » et ses objectifs.

5 - DICRIM/PCS : le directeur des services généraux à rappelé à tous ce qu'était cet outil. Nous avons rappelé que les habitants de la ville ont une expertise à partager du fait de leurs expériences par leur vécu ; que l'association des centres sociaux a produit une étude à ce sujet avec la circulation d'un questionnaire il y a un peu plus d'un an. Et qu'au regard des manquements de la commune au moment du premier confinement principalement, nous avons demandé à ce que ce PCS soit révisé.

Conclusion : nous avons invité les uns et les autres à sortir de ce délire paranoïaque collectif et d'avoir le courage de raison garder et de revenir à une vie plus normale puisque les variants sont de moins en moins virulents (10 fois moins depuis la première vague passant de 0,8% à 0,07% de taux de mortalité (nov. 2021) et que nous souhaitions que soit retrouvée la liberté pour les médecins de prescrire ; ce qui était la normalité avant l'agression des ARS et de l'ordre des médecins, nous pourrions, grâce aux traitements ambulatoires précoces, permettre à l'immense majorité des habitants de pouvoir traverser une infection au SARS-COV2 bien plus confortablement autant pour soi que pour la collectivité.

Nous avons rappelé qu'il est complètement illusoire d'imaginer faire disparaître le Sars-Cov 2 et que nous devrions plutôt apprendre à vivre raisonnablement avec lui comme nous le faisons déjà avec les autres virus connus.

(Compte rendu : E. M., photo : Tristan)

Entrevue en mairie du 30 novembre 2021

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