Samedi 22 janvier 2022 : Non au « carnet de santé numérique » !

Nous étions près de 60, bien emmitouflés dans le froid hivernal.

Une atmosphère plombée par la énième trahison de notre Démocratie et République par le Conseil Constitutionnel.

C'est sans aucune surprise, sentiment partagé par chacun, que nous constatons que nos institutions ne nous protègent plus de la tyrannie des membres de ce gouvernement.

Une analyse critique du vécu de ces deux dernières années a été présentée par Michel B., en synthétisant la réunion tenue au Conseil Scientifique Indépendant du 20 janvier dernier avec Jean-Dominique Michel et Laurent Mucchielli (voir ICI ).

Une information administrative a été re-communiquée et a donné lieu à une précision. Il s'agit de la démarche d'opposition au « carnet de santé numérique » en cours d'installation nationalement. Cette procédure s'effectue de manière alphabétique. Ainsi l'Ardèche se retrouve dans les premiers départements, nous nous retrouvons parmi les premiers a être concernés. Tous, nous recevrons, soit une lettre papier soit un courriel sur notre compte Améli et nous aurons 6 semaines à réception de cette information pour nous y opposer.

Nombreux parmi les présents choisissent le refus de cet outil qui s'inscrit dans la stratégie actuelle du tout numérique. Car, nous avons collectivement découvert qu'il y a actuellement une grande tentation d'unir dans les années qui viennent : carte d'identité, carte bancaire et santé ; et au vu du peu de démocratie avec lequel est pris cette orientation, il en va clairement de la liberté de chacun à l'avenir de s'opposer dès à présent à cette proposition. Car, même si elle semble d'une utilité apparente (sachant qu'on se débrouille très bien jusqu'à présent), il n'en demeure pas moins qu'elle est un pas de plus vers la consultation à distance qui a vu son usage exploser grâce à la crise du Covid19. Et nous en avons profité pour dénoncer l'attitude des médecins du secteur qui pour la plupart n'ont pas fait l'effort de traiter les cas de Covid et ont ainsi contribué à se tirer une balle dans le pied en poussant les malades Covid à recourir à la téléconsultation que nous dénonçons. Il est grand temps que ces professionnels se remettent en question.

(Compte rendu : E. M., photos : Bernard)