Dimanche 1er mai 2022 : Un autre son de cloche(tte)
Pour ce 1er mai 2022, fête du Travail et du muguet (« On les fête le même jour parce que tous deux sont toxiques » d'après un copain), un appel était lancé pour protester encore contre la suspension illégale des personnels non-pseudo-vaccinés. Le rendez-vous était fixé place de la Libération (« Les Promenades » pour nombre d'Annonéens) à 10 heures, à côté de (mais pas avec) la manif initiée par la CGT, histoire pour les badauds (bien peu) d'avoir un autre son de cloche(tte) que celui des prétendus défenseurs du Droit du Travail, particulièrement inactifs pour les suspendu(e)s.
Bernard avait apporté du muguet fraîchement cueilli tout plein de clochettes blanches et les Gilets Jaunes du Rond-Point une banderole de belle taille. Quand le défilé des cégétistes s'est mis en route, les participants à ce 1er mai officieux (l'autre avait sûrement été déclaré) ont emboîté le pas aux porteurs de drapeaux rouges – la banderole ci-avant citée était rouge aussi pour rester dans le ton. Quelques « officieux » ont sifflé les « officiels » ; cette action a été diversement appréciée, y compris dans le groupe des dissidents mais chacun est libre de s'exprimer comme il le souhaite. Au demeurant, ces quelques sifflets n'ont pas fait de victimes, sauf peut-être, et ce serait finalement une bonne chose, dans la conscience des gens visés.
Après l'arrivée au rond-point des Cordeliers, les « êtres humains et citoyens libres et qui entendent le rester » ont fui les habituels discours (à quoi bon, c'est chaque fois pareil) pour retrouver la place qui leur sert de lieu de ralliement depuis le 13 juillet de l'année passée. Le retour devant la mairie s'est passé sans problème.
(Photos : L. R.)